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Il arrive, quelquefois, que l'on découvre accidentellement une marcotte sous un grand rhododendron : une branche basse s'est naturellement enracinée, le plus souvent dans ses propres feuilles. Cela vient de m'arriver aujourd'hui après avoir abattu un arbre. ![]() La motte de racines, si je puis utiliser ces termes, est dramatiquement sous-développée. De belles et longues racines mais pas en assez grand nombre pour nourrir et abreuver l'ensemble. ![]() Au travail. Commençons par nous occuper des racines en raccourcissant la branche pour ne laisser qu'environ 5 cm. ![]() Plutôt que laisser cette extrémité "inerte", préparons-là comme pour une bouture en mettant à nu le cambium sur deux côtés et terminons par un saupoudrage d'hormone. ![]() Vérifions la position des bourgeons à bois le long de la tige pour déterminer où couper. Il faut laisser le moins de feuilles possible mais au-dessus d'au moins 1 bourgeon à bois. ![]() Il y en a bien d'autres plus près des racines mais si je coupe à cet endroit je n'ai plus qu'une seule feuille avec le risque qu'elle tombe. ![]() Je coupe donc à l'étage supérieur. ![]() Je ne laisse que 40 à 50% de la surface foliaire et rempote dans un conteneur dont le volume est adapté. Dans le cas présent un 3 l. On tue beaucoup de rhododendrons en les mettant dans des conteneurs trop grands pour leur motte de racines. ![]() Enfin j'arrose à refus le conteneur et je mets la marcotte à l'étouffée sous une sac plastique ![]() Elle y restera à l'abri des rayons directs du soleil jusqu'au mois de mai-juin où, si mes soins ont été bénéfiques, je devrais voir les boutons à bois entrer en végétation.
La marcotte a bien profité lors de ces six mois si j'en juge par son feuillage. ![]() et ses racines. ![]()
Un an plus tard presque jour pour jour. ![]() Elle commence même une deuxième pousse. ![]()
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